Ouvrir des portes sur un imaginaire inexploré
Il serait une fois...
Il serait une fois, un monde où chacun se serait réapproprié sa liberté tout en respectant celle des autres, et en participant, ensemble, à quelque chose de plus vaste : le Vivant.
Il serait une fois, une Réalité où la notion de lutte aurait disparu, sous toutes ses formes : lutter pour ou contre les autres, soi-même, ou une cause quelconque.
Il serait une fois, une monde ou accomplissement personnel et devenir collectif harmonieux seraient réunifiés.
Cette Réalité n'est pas un fantasme : la potentialité nous dit qu'elle est possible.
Quelque part, dans le monde de l'imaginaire, cette Réalité existe et attend d'être explorée. Si nous pouvons en percevoir les images, c'est qu'il nous ait possible de la créer. Cette Réalité peut devenir notre avenir.
Inspirer de nouveaux imaginaires pour sortir de toute forme de lutte.
...des histoires qui n'auraient jamais été contées.
Tout a été écrit...
Toutes les histoires de l'ancien monde ont déjà été contées et notre créativité peine à se réinventer.
En tant qu'imaginateurs et conteurs d'histoires, il est de notre responsabilité de concevoir des possibilités plus larges que celles que nous avons explorées jusqu'à aujourd'hui.
Il est temps d'arrêter de reproduire à l'infini un schéma narratif connu, vu et revu.
...rien n'a été écrit...
Ce que nous ne connaissons pas encore, ce sont ces histoires inexplorées qui n'ont encore jamais été racontées, car encore jamais vécues.
Et pourtant, il nous revient de saisir cette opportunité d'ouvrir le champ des possibles, de montrer ces images pour tracer la voie vers des routes encore inconcevable aujourd'hui.
La conception est le premier acte de la Création.
Comment créer un monde nouveau si nous n'acceptons pas de nous ouvrir à une autre conception de la Réalité, des histoires qui lui donnent forme et de ce qui en nous donne forme aux histoires ?
C'est en changeant notre conception de la Réalité que nous aurons la possibilité d'imaginer l'inconcevable, de voir ce qui n'était pas visible avant.
Pouvoir concevoir l'image virtuelle d'une possibilité est la première étape de la Création.
En acceptant cela, nous nous élancerons, animés d'une intention et d'une énergie nouvelle. Il deviendra possible d'impulser une voie qui nous guidera vers une autre destination, hors de ces sentiers battus sur lesquels nous cheminons depuis des millénaires.
...tout reste à écrire.
Les images d'un futur qui semble nous être promis, et que certains écrivent à notre place, ne sont que des possibilités parmi tant d'autres.
Ensemble, nous pouvons submerger le monde des récits de merveilleux, de subtil, d'utopie, de fantastique, ... et en faire des modèles inspirant pour notre Réalité.
Pour pouvoir écrire toutes ces histoires, il nous faut les vivre.
C'est quoi
un imaginaire
libéré ?
C'est un flow d'images émergentes jamais explorées jusqu'ici car
tout simplement inconcevables.
C'est un imaginaire qui s'est affranchi de toutes les structures et de tous les modèles limitants.
C'est un imaginaire issu d'une créativité qui ne tente pas de combattre un problème extérieur, mais qui exprime simplement une vision et un désir impulsés de l'intérieur, sans nul autre objectif que de se révéler au monde pour l'éclairer.
C'est un imaginaire qui ne peut exister que si le créateur a lui-même traversé ces étapes.
Pourquoi
changer son modèle personnel est indispensable ?
Mettre fin à la "bataille des imaginaires"
Parce qu'il ne peut y avoir de récit sans créateur, il est fondamental de s'interroger sur les process en nous qui donnent la forme à nos récits.
Chercher à changer les récits en profondeur sans avoir d'abord changer en soi ce qui les produits nous met dans une quête illusoire.
La quête des nouveaux récits nous a lancé dans une "bataille des imaginaires".
Il nous faut en sortir.
Il n'y a pas de bataille des imaginaires à gagner ou à perdre, il y a juste à créer l'espace en soi pour se laisser inspirer par des récits inconnus et inattendus. C'est alors que nous incarnons cet imaginaire libéré.
Le propos n'est pas de réussir une transition extérieure, qu'elle soit écologique, sociale ou autre, mais de parvenir à opérer cette transmutation en soi, d'abord.
C'est ainsi que nous favoriserons l'émergence d'images totalement nouvelles, déconnectées des problématiques actuelles que nous tentons de résoudre par notre créativité.
Pourquoi
est-ce si précieux ?
Omniprésence des récits dans la société en 2023
183 millions
d'entrées au cinéma
(sources CNC)
3h30 par jour
d'audience télé moyenne
(sources CNC)
2 Md€ de CA
pour les plateformes
de vidéos à la demande
(sources CNC)
50%
affirment lire tous les jours
(sources CNL)
92%
des français ont lu
au moins un ouvrage
livre, roman, manga, BD)
(sources CNL)
La puissance des images
Grâce notamment aux neurosciences, il est aujourd'hui reconnu que les images modélisent:
-
notre psyché,
-
notre vision du monde,
-
et la manière dont nous agissons dans celui-ci.
Responsabilité créative
Que ce soit en audiovisuel ou en papier, les récits de fiction font partis intégrante de notre quotidien.
Par les prises de conscience et les émotions qu'elles génèrent, les images influent sur nos choix et peuvent se révéler déterminante dans l'orientation que nous donnons à nos vies.
Ainsi, en tant que créateurs de récits, il nous appartient de produire avec la conscience de ce pouvoir, et de la responsabilité qui va avec.
Est-ce nous qui inventons nos récits,
ou nos récits qui nous inventent ?
L'imaginaire
pour relier
et fédérer
A quel récit ai-je envie de croire ?
Une Réalité n'existe que parce que suffisamment d'individus y croient. C'est cela qui lui donne la force de subsister. Il en va de même pour nos imaginaires, qui forgent l'émergence du monde sous nos pieds.
En cessant de croire aux récits dominants actuels, nous cessons de leur donner notre force et nous nous ouvrons à la possibilité de croire en d'autres possibles. Parfois même bien au-delà de ce que nous aurions osé imaginer.
Homo Sapiens a acquis la capacité unique d'extérioriser des images qui l'animaient de l'intérieur, ou sur des choses qui n'existaient pas encore. Ce fut le début de l'exploration de la potentialité, et de l'émergence des légendes et mythes archétypiels. C'est le début de la fiction comme outil pour modéliser notre conception du monde et de ce qu'il pourrait devenir.
C'est l'adhésion a une histoire commune qui lui a permis de coopérer à grande échelle, même entre inconnus. C'est donc en choisissant de changer les histoires auxquelles nous adhérons, par l'invention de nouveaux mythes, que nous pourrons fédérer et inspirer.
L'imaginaire permet de créer ce qui n'existe pas encore et qui demeure dans la potentialité. Elargir notre imaginaire, c'est élargir le champ des possible et la vision que nous avons du monde, c'est voir voir au-delà du connu qui s'accroche sous notre nez.